7 juin 2008
Les poings serrés
Les poings serrés figés
la lèvre un peu plus blême
petite soeur je te rêve
comme encore accentuée
dans toutes ces peurs avides
qui s'accroissaient sans gêne
pour mieux t'assujetir
et pour mieux te manger
Et les années qui passent
ne peuvent plus rien y faire
non, ces années enfuies
ont tout laissé passer
sans jamais même retenir
les instants extasiés
Mais petite soeur, ta voix
occupe encore mes nuits
Quand le silence autour
se fait soudain si dense
je regarde étonnée
j'essaie de ne pas trembler
face à tes lèvres exsangues ...
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